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Le système de reconnaissance en maladie professionnelle varie d'un pays à l'autre au sein de l'Europe. Certains pays comme la France optent pour un système de reconnaissance par liste : les pathologies consignées sur ces listes sont presque systématiquement reconnues en maladies professionnelles.
D'autres pays comme l'Allemagne et la Suède analysent chaque cas pour en déterminer les facteurs d'apparition, professionnels mais aussi personnels. Les critères de reconnaissance en maladie professionnelle y sont assez strictes.
Tout comme le système d'instruction des demandes, les pathologies pouvant faire l'objet d'une reconnaissance en maladie professionnelle divise. Le syndrome du canal carpien et l'épicondylite sont souvent reconnus comme maladies professionnelles dans la majorité des pays alors que la lombalgie et le syndrome de la coiffe des rotateurs souffrent d'une différence de traitement : les atteintes du rachis ne sont pas reconnues en maladie professionnelle en Autriche, en Finlande et en Suisse.
Ces différences dans les critères et méthodes d'instruction se traduit par des écarts importants dans le nombre de troubles musculo squelettiques reconnus en maladies professionnelles.
En France, on compte 322 cas reconnus pour 100 000 assurés, 94 pour l'Espagne, 82 pour la Belgique ou encore 64 pour l'Italie. L'Autriche, l'Allemagne, la Suisse et la Suède sont en moyenne entre 1 et 7 cas pour 100 000 assurés.
Cette différence se voit aussi dans la part des TMS dans les maladies professionnelles, la France se place dans le haut du classement (les TMS représentent 88% des MP), suivie de l'Espagne (75%). Le Danemark se retrouve dans le bas du classement (moins de 20%).