Catégories de Blog
Derniers Posts
Le bonheur au travail est de plus en plus recherché, que ce soit par les travailleurs pour leur épanouissement personnel que par les entreprises pour améliorer leur productivité. De plus en plus d’entreprises mettent en place des mesures afin de favoriser le bien-être de leurs salariés.
Le bonheur au travail doit prendre en compte 3 dimensions : technique, humain et organisationnel. Certains indicateurs peuvent aider à mesure le bonheur au travail, par le travailleur comme par l’entreprise.
Voici quelques critères que vous pouvez surveiller pour déterminer votre niveau de bonheur au travail :
Exprimer ses émotions librement, sans crainte d’être jugé
Aimer son travail, que ce soit les tâches à accomplir ou l’environnement
Bénéficier d’une reconnaissance du travail effectué
Entretenir une bonne entente avec vos collègues de travail
Travailler dans un environnement adapté
Faire preuve de management bienveillant
Avoir confiance en son avenir professionnel
L’absentéisme est sans doute le signal le plus significatif puisqu’il démontre le mal-être des travailleurs. Il peut être le résultat d’un mauvais environnement de travail, de relations conflictuelles entre les personnes au sein de l’entreprise ou encore de problèmes de management.
Il faut chercher les raisons de cet absentéisme, sans jugement vis-à-vis du travailleur concerné. Afin de mettre le travailleur en confiance, il est important d’instaurer un climat de confiance et de favoriser l’entraide entre collègues.
Le turnover, c’est-à-dire le taux de renouvellement du personnel dans l’entreprise, est aussi un bon indicateur du bonheur au travail. L’épanouissement au travail est un critère de plus en plus recherché et souvent une cause de changement de poste, c’est pourquoi il est essentiel de surveiller le turnover.
À noter que ces indicateurs aident également à surveiller l’apparition des risque psychosociaux.
Le Chief Happiness Officer, c’est-à-dire le Responsable du bonheur est un métier qui se développe de plus en plus, notamment dans les grandes entreprises. Il a pour but de favoriser le bien-être au travail et d’améliorer la convivialité entre collègues. L’objectif derrière ces missions est d’éviter le turnover, l’absentéisme et d’améliorer la productivité des travailleurs.
Mais d’où vient cette corrélation entre bonheur au travail et productivité ? De nombreuses études prouvent qu’un salarié heureux est plus loyal, plus productif et moins enclin à l’absentéisme.
Le CHO s’assure que rien ne puisse faire obstacle au bien-être et au travail des salariés. Pour cela, il réalise différentes missions, comme participer à la vie stratégique de l’entreprise (réfléchir sur les nouveau outils, aux horaires de travail…). Il planifie également des activités entre collègues afin de renfocer la cohésion et l’entraide au sein de l’équipe.
De plus en plus d’entreprises se préoccupent du bonheur au travail de leurs salariés. Pour développer leur bien-être, les entreprises sont nombreuses à mettre en place de nouvelles mesures. C’est par exemple le cas du groupe CCEP (Coca Cola European Parters).qui a décidé d’intégrer pleinement le bien-être et l’épanouissement de ses salariés à sa stratégie d’entreprise.
Les mesures adaoptées par le principal producteur et distributeur de boissons sans alcool en France s’articulent autour de 4 axes :
Donner du sens au travail de chacun
Promouvoir la diversté et l’inclusion des différents profils et cultures
Aider à concilier la vie professionnelle et personnelle
Fournir de bonnes conditions de travail et un environnement favorable à l’épanouissement
Parmi les mesures adoptées, on trouve ainsi un congé paternité plus long (22 jours au lieu de 11) ainsi que 5 jours de congés par an attribués aux salariés s’occupant d’un enfant ou d’un parent handicapé. Les salariés se verront aussi accorder un Pass Sport pour favoriser l’activité physique. Les jeunes parents auront quant à eux accès à des offres de babysitting et de crèches.